Synopsis

C’est le jour du mariage de Belle et du beau Gaston ! Pour échapper à cette union, Belle prend ses baskets à son cou et se cache dans la Forêt Maudite. Gaston n’ose pas s’y aventurer pour réclamer sa fiancée, terrifié par le rugissement de la Bête, qui n’est autre que le Prince de la Forêt Maudite. Belle apprend à connaître ce Prince atypique. Mais le repos de la jeune fille et de la Bête est de courte durée… Arlette, la grande sœur diabolique de Belle, compte bien venir en aide au beau Gaston. La Bête, quant à elle, est menacée par la grande couturière Ella Denfer, qui tombe amoureuse de sa magnifique fourrure… Belle va devoir user de toutes les ressources de son intelligence et de son caractère bien trempé pour vivre la vie qu’elle a choisie ! Une création inspirée du conte original La Belle et la Bête pour le plus grand bonheur des petits… et des grands !

DÉSIR DE TRANSMISSION

Les deux personnages principaux, traversent des situations qui permettent de sensibiliser les spectateurs sur des faits de société actuels. Belle est promise à Gaston mais s’enfuit car elle a le sentiment que sa vie lui échappe. Elle souhaite vivre quelque chose d’authentique. Son désir de sincérité est plus fort que l’obéissance qu’elle a apprise. Elle fait preuve de courage en fuyant dans la Forêt Maudite, où personne n’ose aller, pas même le musclé Gaston. Les deux fiancés montrent aux enfants que le courage n’est ni une question de genre, ni de puissance physique. Par le personnage de Belle, j’aimerais inspirer aux enfants la conviction que les filles et les garçons peuvent avoir les mêmes aspirations et devraient avoir les mêmes droits. La Bête est un personnage ambivalent. C’est, au départ, un jeune prince capricieux et superficiel. Son orgueil est puni par un sortilège : transformé en bête, il doit, pour être délivré, être aimé sincèrement pour ce qu’il est. Il est donc obligé de développer d’autres qualités. Avec ce personnage, j’espère faire sentir aux enfants que la masculinité n’exclut pas la sensibilité, la délicatesse et l’écoute. Ce personnage nous permet de (re)découvrir que le consentement est l’affaire de tous : dans mon interprétation du conte, j’ai pris plaisir à inviter le personnage d’Ella Denfer, inspiré de Cruella d’Enfer, une femme fascinée par la Bête et qui fait fi de son consentement. Or, même la Bête a le droit de décider de ce qui est acceptable pour lui. Le respect des limites des autres est fondamental pour des relations saines et harmonieuses. Avec Belle et rebelle, j’ai choisi de déconstruire les stéréotypes de genre, d’éclairer la question du consentement, pour les filles comme pour les garçons, et l’équité devant les choix offerts par la vie.